Bon,Login, je vais désormais partir du principe que tu es incapable de lire une phrase complexe, de retenir un argument plus de 3 secondes après l'avoir lu, ou tout simplement de construire un argumentaire, préférant systématiquement recopier des textes que tu ne comprends probablement pas. Tout ce que tu écrit, n'a aucun rapport ni avec le propos, et ne tient absolument pas contre de ce qu'on à dit auparavant.
A AUCUN moments, ni moi ni Baddy n'avons dit qu'il fallait généraliser l'écriture épicène. J'aime même littéralement dit le contraire. Donc fait l'effort de lire correctement.
La langue française a le bon goût d’avoir une forme neutre. Bêtement appelée le masculin, avec la fameuse règle bien mal formulée, mais une forme neutre quand même. C’est-à-dire, qui n’a pas de genre marqué. Un lieutenant, par exemple, peut-être aussi bien un homme qu’une femme. Mais là où c’est fabuleux, c’est que ça peut aussi être un transexuel, un androgyne, un fantasme d’adolescent japonais ou que sais-je : c’est compris dedans. Parce que le neutre est exhaustif. Il inclut tous les genres. Présents, passés et futurs. Pas de questions à se poser, tout est prévu.
L’inclusif, lui, ne considère le masculin que comme masculin, en opposition avec le féminin. Et comme déjà vu, il confond le genre des mots et des gens (ce qui est dégoûtant). Donc si j’écris « Ces militant.e.s sont biaisé.e.s » il ne peut y avoir QUE des filles et des garçons dans le groupe. Venant des milieux qui défendent l’existence de dizaines de genres, et autant de pronoms pour aller avec, c’est doucement ironique.
Sauf que l'écriture épicène n’efface pas le neutre. Elle fait donc coexister, le neutre, le féminin et le masculin. Argument complètement stupide donc. ET c'est marrant ce type de formule : "niah niah vous êtes sexiste parce que vous mettez en avant le genre dans la défense du genre". Ouais, et Martin Luther King parlait de population noire, mettait en avant la couleur de peau, et il était donc raciste. Encore une fois, on est quand même pas très haut niveau arguments.
Et signer des papiers mentionnant « L’étudiante » ne m’a jamais paru être un souci. Si c’est le cas pour vous, par contre, vous avez peut-être un problème.
Là ça pu le mensonge. Pour deux raisons : la quasi-totalité des documents officiel ne mentionne que le masculin/neutre, et depuis peu, quand il ne le font pas, c'est uniquement avec la formule "étudiant ou étudiante" (je me demande même si c'est pas une obligation depuis quelques années dans l'administration).
Mais quand bien même, c'est utiliser un cas particulier un exemple pour tenter de généraliser. Encore une fois, on est loin d'une argumentation ne serait-ce que développée.
L’histoire a montré que les différences s’estompaient quand, pour être clair, en s’en battait le coquillou. Par exemple, il y a quelques siècles, on se définissait avant tout comme catholique ou protestant, champenois ou bourguignon. Et si vous mettiez les deux autour d’une table, ils s’étranglaient (au mieux ; sinon ils sortaient les couteaux et le rôti était ruiné). Depuis, on a évolué. On n’a pas inscrit d’identité officielle dans le langage, et maintenant, vous pouvez mettre un champenois catholique à côté d’un bourguignon protestant, tout le monde s’en foutra à commencer par eux. Invisibiliser les différences, ça marche. On a quelques milliers d’années d’histoire qui le prouvent. Parce que vous êtes supposé être plus qu’un chromosome ici ou un lieu de naissance là. Mais les partisans de la tolérance 2.0 vous diront que non. Ah.
Euh c'est exactement l'inverse. Si aujourd'hui on distingue peu bourguignon et champenois, c'est précisément parce que l’État à littéralement fait disparaitre ces différences par la force, en imposant le Français "royal" comme langue unique, en interdisant l'utilisation de slangues régionales dans l'enseignement et l'administration, et en tuant dans l’œuf toute revendication indépendantiste ou autonomiste. Idem pour la religion, on est passé par une vague de déchristianisation en l'An II, et une série de lois extrêmement forte sous la Troisième. On est là dans l'opposé totale d"une politique du "je m'en bas le coquillou".
Invisibiliser les différences
C'est quand même beaucoup plus facile cet exemple, que si dans cette démonstration il avait pris des différence ethnique...
Et la mention du chromosome, c'est quand même bien con. Le genre n'est pas définit par le chromosome, et comment pourrait-il l'être puisque celui-ci n'a été découvert que très récemment dans l'histoire de l'humanité...
Du coup, apprendre à un garçon que ce n’est pas grave de dire « Elles » pour parler d’un groupe de 99 filles et 1 garçon, histoire que lui aussi découvre l’invisibilisation de ses couilles, et qu’être une fille, ce n’est pas une insulte, ce serait plus progressiste que de dire « Non : ton genre est sacré, et tu dois poser tes burnes ou tes ovaires dans toutes les phrases.« , ce qui n’est ni malin, ni hygiénique.
Soit exactement ce pourquoi la plupart des féministes militent. C’est la découverte de l'eau tiède là, fantastique. Au passage, c'est aussi exactement le but de l'emploi de l'accord de proximité (ce dont j'ai parlé auparavant, juste après avoir dit que l'écriture épicène n'avait pas pour but de se généraliser).
Chose amusante : les défenseurs de l’écriture inclusive eux-même assument le fait que ce ne soit pas lisible.
Et visiblement l'auteur le sait, mais ça ne l'empêche absolument pas de dire de la merde à ce sujet. Il aurait peut être fallu qu'il s’intéresse au pourquoi l'écriture épicène non ?
raison pour lesquelles l’écriture se doit d’avoir des règles claires et efficaces ?
Et là on sombre dans une bouse infâme. L'écriture ne doit rien à personne. C'est un outil, qui reflète le langage. Elle évolue comme évolue la langue, selon les modes, les usages, dans le temps. Le discours sur les règles et "l'efficacité" de la langue, c'est celui des académiciens, c'est à dire d'un groupe qui veut "préserver" le français, en le maintenant dans l'immobilisme. Or, c'est précisément le meilleur moyen d'en faire une langue morte. Parce que c'est pas une assemblée de grabataires que personne n'écoute qui empêchera des millions de locuteurs à travers le monde (on l'oublie, mais le français, ce n'est pas l'affaire uniquement des français) de faire évoluer la langue. Et dans un siècles, leur "règles" seront complètement désuètes. Et soit ils se seront adaptés, soit ils auront réussit à recréer ce qu'on connaissait au moyen âge, un pays avec une langue savante et une langue vulgaire, deux langages, l'un "officiel" mais que personne n'utilise, et l'autre que tout le monde utilisera sans qu'il ne soit académique...
Donc maintenant Login, avant de copier coller des articles qui hurlent contre un féminisme qui voudrait tous nous émasculer et qui n'existent que dans les rêves délirant de quelques auteurs de droites qui n'ont aucune connaissance dans aucun domaine (visiblement pas en histoire, en socio, en bio ou en linguistique) tu fais l'effort de lire ce qu'on écrit, et de cesser de nous prêter les propos que tu fantasme dans tes délires, merci.
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !"