San999 a écrit:En Suisse, on ne semble pas avoir le même problème (en tout cas, pas à Lausanne). J'ai pas fait fac de psychologie, mais j'ai eu beaucoup de cours de psychologie à l'uni quand même. Evidemment, on nous parle de Piaget et Freud et leurs apports. Mais on a aussi droit à un point de vue critique, avec justement la présentation de ceux et celles qui ont pointé leurs failles, etc. En fait, c'est le cas pour TOUS les auteurs, penseurs, chercheurs, académiciens, etc. dans TOUTES les disciplines. Même dans nos exposés, on risque de perdre des points, si on ne donne pas de point de vue critique sur les auteurs qu'on expose, ou même sur notre propre exposé. C'est un peu la base de chez base de donner des avis contraires. Bien sûr, on peut (et doit) avoir sa propre orientation. Cela ne nous empêche pas d'au moins aller voir du côté des autres orientations parfois contraires qui valent la peine.
Pour exemple, en France (attention cela a peut-être changé depuis un an, j'en doute mais bon) on a Bruno Bettelheim (auteur de la psychanalyse des contes de fée, bouquin très intéressant) qui proposait une approche de l'autisme, aujourd'hui complètement dépassée mais qui reste quand même la pensée commune à savoir: que l'autisme est due à un rejet de l'enfant plus ou moins conscient par la mère durant la grossesse.
Je crois que c'est l'une des plus grosses conneries de l'histoire dans ces cas.
Surtout que pour avoir discuter avec un pédopsychiatre que je vois assez souvent: une nouvelle théorie apparaîtrait et l'autisme serait basé en fait sur un problème médical. Quelque chose sécrétée par l'appareil digestif et qui se répandrait dans l'organisme (si mes souvenirs sont à peu près intactes)
Bref, autre cas qui m'avait choqué: Michel Onfray. Ce mec a remis en cause la psychanalyse de Freud et s'était fait traité de nazis par les psychanalystes.