Vaste sujet, Antarka.
Antarka a écrit:Mais au bout d'un moment, quand tu constates que si y'avait pas ces liens du sang ça fait 10 ans que tu aurais coupé les ponts voire que tu aurais fait un collier avec leurs dents, Est-ce que vraiment les liens du sang c'est si primordial que ça ?
Réponse ultra rapide : NON.
Ok, cette opinion n'engage que moi.
Et pourtant, je suis une Bisounours.
Antarka a écrit:Jusqu’où pardonner sous prétexte de lien du sang ?
Le lien du sang s'arrête là où le respect s'arrête.
Mais cette opinion n'engage que moi.
Qui suis pourtant une Bisounours.
Antarka a écrit:On m'a pas mal sorti récemment que RIEN n'était plus important que la famille, qu'on devait tout pardonner, etc etc.
C'est là que je vais tenter de développer de façon intéressante (et me foirer, je me connais que trop bien...)
OUI, je suis D'ACCORD, RIEN n'est plus important que la famille.
...
...
Certes.
Mais laquelle ?
Je ne vais pas entrer dans les considérations d'amitiés tellement solides que blablabla "tu es ma famille", mais m'arrêter à celles où on a un patrimoine génétique de partagé.
C'est pompeux, mais j'assume.A mes yeux, on a majoritairement 2 familles.
Il y a la première famille, qui est la famille IMPOSEE. On naît dedans, on n'a rien demandé à personne. "Mais ce sont nos parents, frères, sœurs..."
On ne leur doit rien. On ne leur a jamais demandé de naître. On ne leur a jamais demandé de nous entretenir jusqu'à ce qu'on puisse se débrouiller.
C'est la "famille-tremplin", la famille du passé. Ce n'est PAS la famille sur laquelle il faut baser sa vie. Elle ne doit pas primer sur nos avenirs.
Si on la fait primer, ce doit venir d'un choix personnel et libre de contrainte.
Et il y a la seconde famille, LA Famille. C'est celle qu'on construit soi-même. Son futur.
Dans laquelle on devient soi-même une famille imposée pour ses enfants, certes.
C'est la famille où les parents donnent naissance et élèvent des enfants pour les voir, une fois adultes, prendre leur envol et fonder leur propre famille. Famille avec laquelle ils peuvent garder des liens, mais dans laquelle ils ne doivent plus s'immiscer comme des parents, mais plutôt comme des... Amis.
Un ami, tu le respectes. Tu le considères comme ton égal. Tu lui dis quand il fait de la merde, oui. Tu passes de bons moments avec lui.
Ton ami, tu n'aimes pas forcément tous ses amis, mais tu te montres correct avec eux.
Donc des parents qui se comportent comme tu l'as décrit, sans aucun respect envers le gendre/la bru, ce n'est pas de la famille. Je me demande s'ils ont même du respect pour leur progéniture. C'est juste des gens qui auraient besoin d'un bon coup de pompe au fessier en guise de psychothérapie. Qu'ils se fassent soigner leurs complexes, au lieu de se défouler sur des victimes qui n'ont rien demandé.
De même pour les frères/soeurs.
Deux exemples dans mon entourage de familles de mon entourage :
un ami : "ma mère a tout donné pour moi, quand mon père nous a abandonnés, quand j'avais 14 ans. Elle a tout fait pour que j'ai une éducation, les capacités pour me trouver un travail."
Il lui faut donc une médaille ? Elle n'a fait que remplir le rôle qu'elle a choisi d'assumer lorsqu'elle a appris qu'elle était enceinte, contrairement à son père, plutôt, non ?
Ce n'est pas parce qu'elle a fait tout cela qu'il a à se pourrir sa vie de couple en passant tous ses samedi avec elle -qui méprise sa belle-fille.
Ce n'est pas parce qu'elle a fait tout cela qu'elle se doit d'enfermer son fils dans une relation digne d'un complexe d’œdipe. (parce que je vous passe beaucoup de détails.)
Cette mère ne respecte pas son fils dans le sens où chaque semaine elle fait comprendre qu'elle n'accepte pas son choix de partenaire de vie. Mention pour le côté malsain en prime.
une amie : "ma mère n'a jamais été là pour moi, mais je ne peux pas la laisser tomber, c'est quand même ma mère."
Ou pas. Vu qu'elle l'a abandonnée à la grand-mère, qui s'est donc occupée de son éducation, ce n'est plus une mère mais une génitrice. Qui a su se rappeler qu'elle avait une fille quand cette dernière avait dans les 12 ans, que le gros du travail était fait. Enfin... Un retour sans véritable prise en charge de rôle de mère.
Mais maintenant qu'elle vieillit, et qu'elle a vu sa propre mère être abandonnée par ses enfants (parce que l'abandon, c'était générationnel, faut croire, chez eux) et finir seule sa vie, elle se rappelle avoir donné la vie elle aussi, et joue sur la corde sensible.
Pas de respect pour ses propres enfants, juste un besoin égoïste de revendication par peur de finir comme sa propre mère. Le même égoïsme qui l'a faite abandonner ses enfants il y a des années.
Et évidemment pas d'excuses, ou juste rapidos au début pour la forme, pour appâter.
Voilà, c'était mon pavé sur la théorie sur comment devraient être les liens du sang et comment ils sont malheureusement presque toujours.
Selon moi, encore une fois.
En ayant fait mon possible pour ne pas trop digresser, ou sauter d'une idée à l'autre sans lien logique.
Sur ce point, fort à parier que je me suis foirée. C'est ma spécialité.Parce qu'il faut dire que dans chaque partie écrite, il y a tout un tas de variantes, de cas particuliers, etc.
Allez, maintenant, voici la partie pratique :
QUE FAIRE FACE A CELA ?
Ben je n'en ai fichtrement aucune idée.
Et donc bon courage.
Oui, je sais, tout cela manque de structure logique...